Centre d’évaluation des diplômés internationaux en santé

Pour faciliter l'intégration professionnelle au Québec

Contexte général de la mise en place du CÉDIS

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Le Groupe de travail pour favoriser l'intégration professionnelle des médecins diplômés hors du Canada et des États-Unis (DHCEU) a déposé son rapport au ministre de la santé et des services sociaux. Ce dernier a annoncé, en janvier 2010, qu'il donnait suite à l'ensemble des recommandations,  notamment la mise en place d'un organisme à but non lucratif (OBNL) chargé notamment d'administrer un mécanisme d'évaluation‑orientation et des stages pour les médecins DHCEU admissibles.

Rapport du Groupe de travail pour favoriser l'intégration professionnelle des médecins diplômés hors du Canada et des États-Unis (DHCEU)

Le problème à la base des travaux

Pour obtenir un permis d'exercice régulier de la médecine au Québec, les médecins DHCEU doivent, dans un premier temps, obtenir la reconnaissance de l'équivalence de leur diplôme par le CMQ en réussissant les examens requis et, par la suite, obtenir un poste de résidence dans une faculté de médecine. Les médecins DHCEU, comme les diplômés québécois, doivent donc compléter une formation postdoctorale (résidence) en médecine de famille ou dans une spécialité dans une faculté de médecine québécoise. Bien que l'obtention de la reconnaissance d'équivalence de diplôme par le CMQ soit une exigence obligatoire, elle ne garantit pas à ses détenteurs l'admission dans un programme de formation postdoctorale. Les exigences et les règles relatives à ces admissions sont de la compétence exclusive des universités et de leur faculté de médecine.  

Malgré cette reconnaissance d'équivalence de diplôme, on constate qu'il persiste une difficulté à bien évaluer la capacité de ces médecins à réussir une formation postdoctorale selon les standards exigés au Québec. À preuve, plusieurs médecins DHCEU admis en résidence éprouvent des difficultés importantes au cours de leur formation. Si rien n'est fait, cette situation s'accentuera au cours des prochaines années, puisqu'un nombre important de médecins étrangers s'installent au Québec chaque année et qu'un certain nombre d'entre eux iront rejoindre les rangs des médecins diplômés à l'étranger installés au Québec qui n'ont toujours pas obtenu un poste de résidence et qui poursuivent leurs efforts dans ce sens.